Iguazu Falls

by Emma. Cliquez ici pour Iguazu vu par Damien, en Français. Click here for Iguazu slideshow.

Tumbling rivers in a rainforest setting, immense Brazilian panoramas, snuffling coaties with hand-like paws and burrowing noses, maté-guzzlers, gasping balconies, giant yellow butterflies, waterfall spray, delight and goosebumps, fantastic fanged hairy mollies, wide eyes and greedy cameras, toucan side-steps, wooden clacking of oversized beaks, feather-covered voices, sunbeams and rainbow clusters, stolen breath and pointing fingers, Argentinian close-ups, bright drenching mists, Guaraní crafts, jungle trails, jaguar tracks, monkey troops high overhead, a rickety bridge over lurking caimans, primal wariness, another’s bridge’s skeleton visible in a watery grave below, faster steps, a devil’s throat, the void’s compelling draw, darting swifts, hypnotic cascades, a full moon in a starless sky, a cancelled night walk, an eerily empty park, a first experience of Argentinian steak and a ruby glass of Malbec, a broken voice, classical guitar. Happy being.

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Iguazu Falls

Iguazu Falls

A yellow fanged hairy molly (well that's what I'm calling him anyway!)

A yellow fanged hairy molly (well that’s what I’m calling him anyway!)

Toucan in the Bird Park, Brazil

Toucan in the Bird Park, Brazil

Garganta del Diablo or Devil’s Throat Falls

Garganta del Diablo or Devil’s Throat Falls

Sunset on the Iguazu river

Sunset on the Iguazu river

Les Trois Frontières

par Damien. Click here for Emma’s Paraguay, and here for her Iguazú falls.  Et pour le diaporama c’est par là!

Un des rares vols internes que nous prendront sur ce continent, de Rio vers Foz de Iguaçu.
En arrivant, on survole l’immense barrage d’Itaipù, le plus grand du monde, ou peut-être le deuxième plus grand.. Plusieurs fois on n’essayera de nous en vendre la visite que j’imagine très intéressante, mais on n’est pas vraiment ici pour une leçon de mécanique hydraulique…

Quelques heures, quelques tampons sur le passeports

Que faire les quelques heures restantes le jour de notre arrivée? Allons traverser ce pont, et une frontière par la même occasion, nous voici maintenant au Paraguay, on y passe le reste de la journée à déambuler le long de cette ville-marché, où on nous vends toutes sortes de vêtements, bijoux, pilules bleues qu’on me propose discrètement, et surtout matériels électroniques divers, le Paraguay étant le paradis fiscal local. Aussi l’un des pays les plus corrompus en Amérique Latine semble-t-il. Ce bref passage côté Paraguayen nous rappelle ce film “7 cajas“, film de mafia et de brouettes qui nous avait beaucoup fait rire. On retraverse le pont, retour au Brésil.

Ponte da Amizade (Friendship Bridge)

Ponte da Amizade (Friendship Bridge)

Les chutes d’Iguazú

Au petit jour, nous arrivons enfin à l’entrée du parc d’Iguaçu, près des frontières brésilienne et argentine, impatients de découvrir les fameuses chutes d’eau formées là où la rivière Iguaçu (ou Iguazú en espagnol) se jette dans le Paraná, 90 mètres plus bas. On entend déjà le grondement sourd des cascades. On les devine à travers les arbres, et enfin elles s’offrent à nous. Panorama indescriptible de beauté, et sentiment de petitesse face aux forces de la nature. On vide la batterie de l’appareil photo pendant 2 heures, et on reste sans voix, admirant lesnombreuses cascades sous tous leurs angles.

Rainbows and waterfalls

Rainbows and waterfalls

On visite ensuite le Parque das Aves, où de nombreuse espèces d’oiseaux et quelques reptiles sont observables, dont plusieurs d’entre elles en voie de disparition, suivant ici un programme de reproduction et réinsertion. On entre dans différents enclos où on se retrouve nez à nez avec différentes sortes de perroquets aux couleurs si exotiques, et surtout les nombreux toucans, pas farouches, qui posent avec nous pour quelques clichés. Les amateurs de Guinness apprécieront.

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Dernier enclos, celui des papillons et des minuscules colibris.

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On vérifie également que mon attraction irrésistible sur les insectes protège toujours Emma. Après les moustiques, les tiques m’ont cette fois attaqué, épargnant Emma et son sang insipide…

Nouveau passage de frontière

Le jour suivant, nous voici en Argentine, à Puerto Iguassu, où on visite l’autre versant des chutes, sous un ciel gris cette fois-ci. Le parc du côté argentins propose des chemins installés au plus près des chutes. Si le côté brésilien offre de nombreux panoramas très photogéniques, ici on ressent encore plus cette force assourdissante du flot de ces milliers de mètres cubes d’eau qui tombe de la falaise.

Garganta del Diablo or Devil’s Throat Falls

Garganta del Diablo

On s’aventure également sur un sentier au milieu du parc, où on a la chance de croiser quelques singes en liberté, des capucins à houppe noire, bien plus gros que les ouistitis rencontrés à Rio.

Black-capped capuchin

Black-capped capuchin

Une tempête? Quelle tempête?

La nuit approche, le parc se vide, mais nous on y reste! On s’était assuré de venir un soir de pleine lune, et on a mis la main sur des tickets pour une visite des chutes en nocturne. J’ai le trépied et l’appareil photo, près à jouer. Malheureusement, une “tempête” arrive. La visite nocturne est annulée. On voit bien les nuages, mais on soupçonne les gardiens de juste vouloir rentrer plus tôt. Il y a peut-être du foot à la télé… Petite déception, on avait vraiment hâte de voir ça.

Full moon in Puerto Iguazu

La pleine lune était pourtant bien au rendez-vous…

On partage notre déception avec un jeune couple argentino-suisse, et on finira la soirée avec eux dans un grill traditionnel, la célèbre parilla (prononcée “paricha”, les “ll” devenant “ch” en espagnol argentin). On se console autour de notre premier steak argentin, au pays si réputé pour ses viandes tendres. Un généreux 600gr. Accompagné d’un bon vin local, un Malbec, un vrai régal! A suivre: Buenos Aires!

Paraty

by Emma. Cliquez ici pour Paraty vu par Damien, en Français. And click here for the pictures!

Paraty – a historic colonial town of white walls and irregular cobblestones, cachaça, and kitsch craft shops

As we scoured the interweb for somewhere to stay in Paraty, we were bemused to find that accommodation prices had trebled and rooms were scarce on the ground for the weekend we had planned to visit. Very puzzling indeed…until we discover that the town’s cachaça festival (31ª edição do Festival da Cachaça, Cultura e Sabores de Paraty) is due to take place that weekend. Excellent!

A cove, a view and winged jewels

Our guesthouse, Pousada dos Navegantes, is a gem hidden away in the nearby Praia Grande. Our balcony looks out over the garden which stretches down to a small cove. The view is spectacular! That night, we wander down to one of the beachside restaurants in the tiny fishing village and using our very best Portuguese (ehm…) order fresh fish and salad – steak and chips appear! Classic!

Praia Grande at dawn

Praia Grande at dawn

The next morning I’m up at dawn again and pad out to the balcony to call home. Darts of electric blues and greens flit about below me. Hummingbirds!!They are tiny and jewel coloured and incredibly fast. I adore Brazil!!!

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A  cachaça-steeped Paraty

After a feast of sweet watermelon and freshly baked chocolate cake, we hop into a minivan crammed with locals. Destination: Paraty. My favourite thing about the van is the home-made device the driver had rigged up to slam the sliding side door closed. Ingenious! We need one of these at home – imagine no more of that leaning out like an eijit trying to drag the post-pub taxi van’s door closed to the calls of “Nope, not closed. You may try again!”. This could be a dignity preserver!

We arrive in Paraty under grey clouds and drizzle and zip directly to the historic centre. The buildings are pretty, white and low. The cobblestones are excellent. They are basically just randomly strewn rocks of various sizes and shapes masquerading as cobblestones. I do a double-take when I see a group of high-heeled ladies picking and teetering their way across them. Bravery comes in many forms!!

Paraty

Paraty

We continue on to the festival tent. It’s 11am, a live samba band is playing and the cachaça drinking has begun with gusto. Cachaça is a Brazilian spirit made from fermented sugarcane. It’s the key ingredient of Caipirinhas, the national cocktail of Brazil. All around us people are swaying to the samba and drinking from little mugs the size of shot glasses strung about their necks. It’s still abit early for us so we wander around the port and explore the town. Lunchtime arrives and we head back to the marquee for a meal of prawns flambéed in cachaça and rice, and feijoada, a traditional and delicious black bean stew. We then make our way to the cachaça stalls where we try both pure and flavoured cachaça. One sip is enough for me and I snaffle a cachaça-infused chocolate truffle instead. Nom nom!

Cachaça

Cachaça

All in all Paraty is an undeniably pretty little seaside town but the myriad of tourist-orientated craft shops leech the colonial settlement of its original charm and leaves me a little underwhelmed. I’m far more enamoured of the basic authenticity of neighbouring Praia Grande.

Dockside Paraty

Dockside Paraty

Après le paradis, Paraty

par Damien. Click here for Emma’s Paraty. Et pour les photos, c’est ici!

Nouvelle journée, nouvelle destination: Paraty

On quitte la superbe Ilha Grande en direction de cette petite ville à l’architecture coloniale, d’où partait les bateaux exportant l’or brésilien vers Lisbonne.

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Hasard de calendrier, on arrive le weekend du festival de la Cachaça. Tant mieux, on aura de la musique et on goutera à ce fameux alcool typique du Brésil! Et tant pis pour le coût de l’hébergement, trois fois plus cher pour l’occasion, et surtout complet partout! On finira dans une petite pousada à quelques kilomètres de là, avec vue sur la très jolie Praia Grande.

Praia Grande at dawn

vue de la chambre…

On passe donc un dimanche à déambuler les ruelles de cette jolie ville au murs blancs, volets et balcons colorés. Il pleut toute la journée, on doit donc s’assurer de marcher sur les quelques pierres émergées des rues pavées inondées. Malgré l’heure matinale, on goûte diverses cachaças, et quelques spécialités. Certains dé-saoulent pendant que d’autres s’enivrent. C’est que la Cachaça, c’est un peu plus fort que de la badoit…

Cachaça

Cachaça

Aurait-on un avis différent s’il avait fait beau? Toujours est-il qu’on se dit qu’on aurait pu se passer de Paraty, pour profiter d’une ou deux journées de plus sur Ilha Grande. La ville est très jolie certes, mais elle semble avoir perdu ce qu’on devine être son âme d’autrefois, à coups d’ouvertures de boutiques touristiques et restaurants divers. Il parait que les ballades en bateaux vers les îles autour de Paraty sont magnifiques, mais la météo du jour ne le permettra pas.

Nouvelle journée, jour de départ matinal, grand soleil, classique…

Paraty

Paraty

Nouveau bus, pour un bref retour à Rio, d’où on s’envole le lendemain, direction Iguazu!
On s’installe dans une auberge dans le quartier de Santa Teresa. On arrive le soir, le taxi nous dépose dans une petite ruelle sombre, face à l’auberge qui ressemble vraiment à une maison hantée. La chambre est pas ce qu’on appellerait propre, et une forte odeur de boules antimites nous prend à la gorge. La poignée de la salle de bain me reste dans la main. D’ailleurs on n’utilisera pas la salle de bain cette nuit là…

Lapa!

On sympathise cependant avec la réceptionniste, une française installée depuis quelques mois à Rio. Elle finit sa journée, et propose de nous accompagner vers un bar qu’elle nous recommande. On traverse quelques quartiers peu éclairés. Elle nous confie que si on n’avait pas été là, elle ne serait pas passé par là à cette heure.
On arrive à destination. On est dans Lapa. LE célèbre quartier festif! Ceux qui ont lu le post précédent sur Rio comprendront…